La France bloque l'amendement de l'accord sur le Brexit pour entraver les exportations britanniques

La France prend des mesures pour entraver les exportations britanniques, avec le président Emmanuel Macron ayant l'intention de s'opposer à la demande du

Royaume-Uni d'une extension de l'accord de libre-échange concernant les véhicules électriques.

Le gouvernement britannique, soutenu par les constructeurs automobiles de toute l'Europe, exhorte la Commission européenne à reporter l'imposition des tarifs post-Brexit sur les véhicules électriques transportés entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.

Cependant, Paris exprime sa prudence quant au maintien de réglementations assouplies pour le Royaume-Uni, craignant que cela n'ouvre la porte à une vague de produits fabriqués en Chine sur le marché européen.

"Une bataille européenne va maintenant éclater. La position française est de rejeter la demande britannique car il s'agit d'une question de souveraineté, car nous visons à établir une industrie européenne de batteries, et autoriser les batteries chinoises à inonder le marché français entraverait cet objectif", a informé une source française au journal The Telegraph.

Les constructeurs automobiles populaires auprès des consommateurs britanniques, Nissan et BMW, dépendent de composants de batteries soutenus par Pékin.

La Commission européenne pourrait prendre en considération les réserves de la France, d'autant plus que la présidente Ursula von der Leyen a souligné lors de son discours sur l'état de l'Union son engagement à réduire les importations chinoises.

Cependant, la ministre de l'Industrie, Nus Ghani, a averti que Pékin en tirerait profit si le Royaume-Uni et l'UE ne parviennent pas à un accord.

Événements récents :

-L'économiste de renom met en avant la prospérité de la Grande-Bretagne par rapport aux défis de l'Allemagne, en rejetant les critiques du Brexit.

-Nigel Farage critique la BBC pour avoir affiché une mer de drapeaux de l'UE lors des Proms, qualifiant ceux qui l'ont fait de "personnes qui détestent ce pays".

-La Grande-Bretagne post-Brexit devrait devenir le siège d'une nouvelle entreprise lancée par le géant automobile français Renault.

Von der Leyen a prononcé son dernier discours sur l'état de l'Union lors de son premier mandat en tant que présidente de la Commission.

Elle a informé la commission des affaires commerciales et commerciales de la Chambre des communes : "Il y aura un impact non seulement sur l'industrie automobile britannique, mais aussi sur les fabricants en Europe."

Le gouvernement de Rishi Sunak espère retarder la mise en œuvre des réglementations commerciales post-Brexit jusqu'en 2027.

Les règles d'origine de l'UE, qui entreront en vigueur à la fin de l'année si elles ne sont pas reportées, stipulent que les véhicules électriques exportés du Royaume-Uni vers l'UE doivent contenir 60 % de leur batterie et 45 % de la valeur de leurs composants provenant soit de l'UE soit du Royaume-Uni. Les véhicules électriques ne répondant pas à cette exigence en matière d'origine seront soumis à un droit de douane de 10 %. Foto-Christoph Scholz, Wikimedia commons.