
Les forces françaises arrêtent le capitaine d’un pétrolier russe de la « flotte fantôme », soupçonné d’être lié aux incursions de drones au Danemark
Les autorités françaises ont arrêté le capitaine et le premier officier d’un pétrolier russe, soupçonné de faire partie de la « flotte fantôme » de Moscou. Le navire a été saisi au large des côtes françaises, alors qu’il est soupçonné d’avoir un lien avec les mystérieuses incursions de drones survenues au Danemark la semaine dernière.
Stephane Kellenberger, procureur de Brest, a confirmé jeudi que les deux hommes restaient en garde à vue. Ils sont accusés de ne pas avoir fourni de documents attestant de la nationalité du navire et d’avoir refusé d’obéir aux ordres de la marine. Leur détention a été prolongée dans le cadre de l’enquête en cours.
Les circonstances intriguent les enquêteurs : le pétrolier, chargé de brut russe, naviguait près des côtes danoises au moment même où une série de drones a forcé la fermeture de plusieurs aéroports du pays, dès lundi dernier. Les responsables occidentaux craignent que le navire ait pu jouer un rôle dans ces événements.
Le navire appartiendrait à la « flotte fantôme » russe — un réseau de vieux navires mal réglementés utilisés pour transporter discrètement du pétrole à travers le monde et aider Moscou à contourner les sanctions occidentales.
Le Premier ministre français, Sébastien Lecornu, a salué l’intervention des forces navales : « Grâce à nos commandos marines et aux équipages de la Marine nationale qui sont intervenus ce week-end à bord d’un pétrolier de la flotte fantôme russe, actuellement ancré au large de Saint-Nazaire », a-t-il écrit sur X. Foto-Arnaud KLOPFENSTEIN/Terarmeo de Francio, Wikimedia commons.

















































































































































































