Le Sénat de la France a proposé une loi contre l'écriture inclusive pour "protéger la langue française". Lundi, le Sénat a voté en faveur d'une interdiction étendue de l'écriture inclusive.
Le président français Emmanuel Macron a souligné l'importance de ne pas céder à la tendance de l'écriture inclusive lors d'un discours à l'inauguration d'un nouveau musée dédié à la langue française.
Le projet de loi vise à réguler ce qui est appelé la "dérive fantaisiste de l'écriture dite 'inclusive'". L'écriture inclusive ajoute la terminaison féminine à un nom, garantissant que les deux genres masculin et féminin soient représentés, par exemple en utilisant "senateur·ice·s" au lieu de simplement "sénateurs" pour les sénateurs.
Pascale Gruny, sénatrice Les Républicains (LR) représentant le département de l'Aisne, a initié le projet de loi et refuse d'utiliser le terme "sénatrice". Elle estime que l'Académie française, responsable de la sauvegarde de la langue française, était justifiée dans sa préoccupation selon laquelle ces changements lexicaux et typographiques représentent un "péril mortel". La position du président Macron sur la question est en accord avec la décision du Sénat, soulignant l'importance de préserver l'usage traditionnel de la langue française. Foto-Jackintosh, Wikimedia commons.